La difficulté Maternelle

« Je ne me sens pas la maman de ce bébé »

Suite à l’accouchement, la difficulté maternelle s’envisage comme l’installation d’« une souffrance ressentie à ne pas se sentir mère, à ne pas éprouver l’élan maternel » ( JM Delassus).

Sentiment d’indignité, incompréhension de l’entourage et crainte du jugement social s’ajoutent à cette affliction.

 L’isolement et la culpabilité qui en découle aggravent cet état. Un effondrement majeur menace et peut conduire à la dépression, l’hospitalisation et parfois au suicide.

 

 

 

En miroir de cette détresse, son enfant rencontre des difficultés pour naître à sa vie psychique.

Les pleurs incessants, les troubles du sommeil, les troubles alimentaires et les manifestations psychosomatiques en sont autant de symptômes. Sa demande permanente de soin devient une épreuve de plus, le vécu d’une véritable persécution susceptible d’entraîner diverses réactions maternelles allant de la négligence à la violence.

« La loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance fait de la prévention un axe majeur de la protection de l’enfance. Elle vise à prévenir le plus en amont possible les risques de mise en danger de l’enfant en évitant qu’ils ne surviennent ou en limitant leurs effets. »

Guide pratique sur la protection de l’enfance
La prévention en faveur de l’enfant et de l’adolescent

 

La maternologie envisage une prévention-soin qui intervient en amont de la difficulté et prévient son apparition.

Issue du champ de la psychiatrie, son approche diffère notamment quant à sa conception de la difficulté maternelle et de la naissance. Elle applique une nosographie et une thérapeutique spécifique, qui reconnaissent l’effondrement maternel et tiennent compte du processus humain de l’arrivée au monde.
(Photo by Oleg Sergeichik on Unsplash)

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